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Du semestre 1 au semestre 6, le département de Géographie propose des enseignements pour les étudiants en Licence des autres disciplines de la faculté des Sciences humaines et arts (UE 4 – Mineure et Option).
Après avoir replacé la géographie sociale dans les différents champs de la Géographie, nous étudierons plusieurs grands objets chers à la géographie sociale par le prisme des inégalités : les mobilités, le logement, la santé et l’aménagement du territoire. Cet enseignement s’adresse aux étudiants non-géographes et a pour ambition de leur faire découvrir la géographie à l’université. En plus de l’apport théorique et conceptuel, les séances de cours seront rythmées par des études de cas (en France et ailleurs dans le monde) et de l’analyse cartographique. Nous accompagnerons les étudiants vers des compétences d’analyse de situations en contexte, de mobilisation de sources et d’indicateurs en lien avec la thématique des inégalités et d’analyse critique des situations en jeu. La bibliographie est transmise lors de la 1ère séance de cours.
Cet enseignement vise à appréhender, en mobilisant une démarche géographique, les dynamiques des villes et campagnes dans le monde dans un contexte de métropolisation, de globalisation, d’urbanisation accélérée dans les Suds et d’étalement urbain dans les Nords. À partir de cas localisés nous interrogerons les frontières des espaces urbains et des espaces ruraux, les mutations à l’œuvre dans ces espaces et ce que ces évolutions nous disent des nouvelles relations entre villes et campagnes. Ce cours s’intéresse par exemple, en ce qui concerne les espaces ruraux, à des thèmes évoqués dans le débat public : du périurbain aux crises alimentaires et sanitaires, en passant par le développement de l’agriculture biologique et le mouvement de retour à la terre en France mais aussi aux conflits d’usage et de pauvreté.
Le cours vise à fournir aux étudiants en sciences sociales, les bases des concepts et méthodes de la démographie (diagramme de Lexis, pyramide des âges, indices et quotients dans les approches transversale et longitudinale) et leur application par des exemples concrets. Cet apprentissage permettra dans un second temps d’appréhender les inégalités spatiales de peuplement, les facteurs de la distribution des populations à différentes échelles géographiques, la diversité des structures (par âge et par sexe) et dynamiques des populations selon la natalité, la fécondité, la mortalité et les mobilités. Cet enseignement se conclura par les enjeux des évolutions démographiques pour les territoires.
Ce cours proposera une géographie régionale du sous-continent indien. Nous présenterons un ensemble de thèmes problématisés à l’échelle du pays comme à celle des Etats composant l’Union indienne : contraintes et atouts de l’environnement (physique, climatique), dynamiques et enjeux démographiques, spécificités du monde rural et du monde urbain, développement économique, approche géopolitique.
Bibliographie :
LANDY F, VARREL A, 2015, L’Inde, du développement à l’émergence, A-Colin,
LANDY F., (dir), 2010, Dictionnaire de l’Inde contemporaine, A-Colin, 593p
CADENE P, DUMORTIER B, (dir), 2015, L’Inde : une géographie, A-Colin.
Ce cours présente la France comme un acteur mondial pleinement intégré aux processus globalisants. Il aborde la place de la France à l’échelle mondiale via les aspects géostratégiques et politiques, l’économie et la production mondialisées, la mobilité et les réseaux. A l’échelle régionale et nationale, les effets de la globalisation économique sur les dynamiques seront abordés.
Bibliographie
CARROUE L., 2013. La France. Les mutations des systèmes productifs, Colin, 240p
PIERCY P., 2014, La France. Le fait régional. Paris, Hachette, 287 p.
REGHEZZA-ZITT M., 2013, La France, une géographie en mouvement, Paris, La Documentation photographique, n° 8096, 64p.
Les mobilités occupent une place centrale dans les modes de vie et les dynamiques des sociétés. Elles sont aussi exacerbées par des processus mondiaux. Cependant, si les hommes et les femmes sont de plus en plus mobiles, Ils·elles ne le sont pas toutes et tous : les pratiques de mobilités sont différenciées et dépendantes des contextes dans lesquels on se déplace, des héritages familiaux et culturels, des moyens financiers, des compétences individuelles et collectives. Cette introduction aux mobilités humaines s’attache à expliquer comment les mobilités nous renseignent sur l’organisation du monde et des sociétés et comment elles peuvent être aussi à la source d’inégalités.
Bibliographie
ALLEMAND S., ASCHER F., LEVY J. (dir), 2004, Les sens du mouvement, Paris, Belin, Institut de la Ville en mouvement, 336 p.
BOURDIN A, DIMINESCU D, VELTZ P, URRY J, LEVY J, WITHOL C, WENDEN BEAUCIRE F BONNET M., DESJEUX D. (dir), 2002, Les territoires de la mobilité, Paris, PUF, coll. « Sciences sociales et société », 224 p.
BASSAND M, KAUFMANN V, REMY J, DUPUY G, KNAFOU R, LEVY J, BONNET M, KAUFMANN V., 2008, Les paradoxes de la mobilité. Bouger, s’enraciner, Lausanne, Presses polytechniques universitaires romandes, 115 p.
Aujourd’hui, le terme de vulnérabilité est omniprésent dans différentes sphères (médiatique, associative, militante ou encore politique, etc.). Sur le terrain, elle revêt différentes formes, résidentielles, sanitaire, sociale, économique ou encore énergétique. Très souvent les situations vécues de vulnérabilité cumulent différents facteurs. C’est dans une approche géographique que nous aborderons ces vulnérabilités et leurs différentes formes en prêtant attention à celles qui se déploient en zone urbaine mais également en zone rurale. Nous interrogerons les processus de développement des vulnérabilités et leurs dynamiques.
Bibliographie
BOBLET M-H, BOUTONNIER J, et al. 2020, Dire et lire les vulnérabilités contemporaines, Société d’étude de la littérature de langue française du XXe et du XXIe siècles.
BOURDELAIS P., 2005, Qu’est-ce que la vulnérabilité,
Ce cours vise à questionner l’Europe sous toutes ses formes : de quelle Europe parlons-nous ? Qu’est-ce que le « sous-continent européen » ? Où commence et où s’arrête l’espace économique Européen ? Comment se construit l’Union Européenne ? Le cours abordera la complexité de l’Europe et interrogera la multifonctionnalité des espaces européens et ses disparités socio-spatiales par l’étude des réseaux de transports, des systèmes agricoles, des espaces industriels en recomposition et de la tertiarisation de l’économie. Des séances thématiques permettront de focaliser le propos sur des espaces spécifiques : les montagnes dans les dynamiques territoriales et économiques européennes, la diversité des littoraux européens, l’Europe ultra-marine etc. seront notamment abordés.
Espaces, populations et sociétés
A partir de la définition de la géopolitique d’Yves Lacoste, le cours analyse les situations conflictuelles dans le monde, en s’appuyant sur une grille de lecture combinant l’étude des facteurs économiques, énergétiques, religieux, fonciers, historiques, sociologiques, anthropologiques, politiques, l’étude des représentations et des perceptions collectives, qui conduisent à des revendications territoriales, voire à des fragmentations territoriales de plus en plus fréquentes. Le monde est en pleine transformation politique depuis la crise sanitaire, depuis la guerre déclarée par la Russie à l’Ukraine, depuis l’accélération des dérèglements climatiques. La nature de ces différents conflits est analysée à partir de documents et de cartes les plus récents distribués en cours. Le cours est complété par un dossier réalisé par l’étudiant sur un thème au choix, validé par l’enseignant.
Bibliographie
Les numéros trimestriels de la revue de géopolitique HERODOTE et les numéros bi-mensuels de la revue de géographie CARTO ;
Les articles de géopolitique du journal « Le Monde » daté du « dimanche-lundi »
Les ouvrages de Michel FOUCHER, Frédéric LASSERRE, Frédéric ENCEL, Pascal BONIFACE
Après avoir défini la géographie économique en montrant notamment ses spécificités (chapitre 1), nous montrerons comment elle s’est construite au cours du temps, en empruntant aux sciences régionales (chap 2) et en prenant en compte la nouvelle organisation de l’espace dans les années 1980 (chap 3). Nous nous centrerons ensuite sur ses développements plus récents : la nouvelle économie géographique (chap 4) puis la géographie économique relationnelle, évolutionniste et institutionnelle (chap 5). Nous terminerons par un focus thématique en nous intéressant spécifiquement à la géographie de l’innovation (chap 6).
Références
BENKO G., 2008, « La géographie économique : un siècle d’histoire », Annales de géographie, 2008/6 (n° 664), p. 23-49.
CLAVAL P. 1976, Éléments de géographie économique, Paris, Éd Génin.
PECQUEUR B., 2014, « Esquisse d’une géographie économique territoriale », L’Espace géographique, 2014/3 (Tome 43), p. 198-214
Cet enseignement présentera à différentes échelles, les dynamiques et flux qui constituent les systèmes migratoires internationaux, interrogera leurs enjeux (sociaux, financiers et économiques, démographiques…) pour les sociétés concernées tant par les départs que par les arrivées dans les pays d’installation ou de transit. Le recours aux théories des migrations permettra d’expliquer cette géographie de la mobilité. Pour ce faire, le vocabulaire des migrations sera présenté.
Bibliographie
SIMON, G. (1995). Géodynamique des migrations internationales dans le monde. PUF
SIMON, G. (2015). Dictionnaire des migrations internationales : approche géohistorique. A-Colin.
SCIOLDO-ZÜRCHER, Yann, Marie-Antoinette HILY, E MA MUNG, éd. 2019. étudier les migrations internationales. Migrations. Tours
« Mobilités, flux et développement »
A partir des paradigmes traversant les questions migratoires, ce cours mettra l’accent sur les externalités majeures (crises économiques, politiques, sociales, démographiques et environnementales) impactant les migrations internationales et générant par ailleurs des enjeux autant convergents que divergents. Ces enjeux seront abordés à différentes échelles spatio-temporelles (gouvernance globale des migrations, regroupements sous-régionaux, dynamiques et recompositions des souverainetés nationales, diverses dynamiques locales connectées -coopérations décentralisées- ou pas). Ce cours adoptera particulièrement une approche prospective des questions migratoires.
Bibliographie
AUDEBERT C., MA MUNG E., 2007 : Les migrations internationales : enjeux contemporains et questions nouvelles. Universidad de Deusto, 300 p.
CESE, 2015 : Migrations internationales : un enjeu planétaire. Paris, Journaux officiels,
GAILLARD A.M., 2000 : Les Enjeux des migrations scientifiques internationales, Paris, l’Harmattan, 234p.
GUILLON M., 2016 : les politiques de sécurité. Enjeux et choix de société. Paris, l’Harmattan, 246 p.
IPEK I. Z. T., GOULARAS G. B., 2018 : International Migration in the 21st Century: Problems and Solutions. Cambridge Scholars Publishing, 256 p
La mobilité généralisée et les nouveaux modes de spatialisation (hausse de la distance des mobilités quotidiennes, nouvelles formes de circulation résidentielle et professionnelle, etc) font apparaître des processus d’ancrages de plus en plus diversifiés. Elle remet également en cause la dichotomie mobilité-sédentarité comme fondement essentiel à l’ancrage des individus : les espaces de vie et les identités territoriales s’en trouvent complexifiés. Ce cours propose de lire ces nouveaux rapports à l’espace à partir des expériences de mobilité des individus qui s’expriment à plusieurs échelles qui parfois se combinent : locales, nationales et internationales. Il permettra d’identifier des nouvelles formes territoriales dans leur conceptualisation académique. Cet enseignement est un approfondissement au cours « introduction aux mobilités » dispensé au S3. Il repose sur l’articulation entre concepts, études de cas à partir d’articles scientifiques, et supports alternatifs (podcast, carte mentale, etc.).
Bibliographie
DEBARBIEUX, B., 2014, « Enracinement – Ancrage – Amarrage : raviver les métaphores », L’espace géographique vol. 43, n°1, pp. 68‑80
CORTES, G., PESCHE D., 2013, « Territoire multisitué », L’espace géographique, vol. 42, n°4, pp. 289‑92.
STOCK M., 2006, « L’hypothèse de l’habiter poly-topique : pratiquer les lieux géographiques dans les sociétés à individus mobiles.», EspacesTemps.net
Dans un monde de plus en plus connecté mais aussi de plus en plus inégalitaire, les solidarités deviennent primordiales. Des institutions supra nationales aux organisations de la société civile, sans oublier les Etats et leurs collectivités territoriales, ce cours vise à explorer les types d’actions et les domaines d’intervention. Des exemples concrets illustreront des échecs et des réussites, les intérêts d’une réciprocité dans ces échanges économiques mais aussi humains.