Le XIX^e siècle, dit siècle de l’industrie, est une période foisonnante de l’histoire contemporaine caractérisée par une révolution industrielle, mais aussi politique et sociale. L’architecture bénéficie d’un renouveau grâce à la production en masse de matériaux tels que le fer et le verre, d’une part, et à la nouvelle liberté de création que les artistes et architectes acquièrent, d’autre part. On propose dans ce cours d’analyser la production architecturale en France et en Europe, entre éclectisme réinventant les styles du passé et innovation technique et industrielle.

Ce cours envisage la question des relations entre le cinéma et les arts plastiques durant la période qui a vu naître les principales avant-gardes historiques (cubisme, futurisme, Dada, surréalisme, avant-gardes russes). On verra d’abord comment les différents mouvements de l’art moderne ont intégré le cinéma à leurs pratiques, en empruntant des voies expérimentales à rebours des formes cinématographiques traditionnelles, récusant les notions de récit, de scénario ou de sujet ; on s’intéressera en particulier aux films de plasticiens (Léger, Picabia, Man Ray, Richter, Duchamp). On appréhendera ensuite la manière dont le cinéma s’est approprié des questionnements propres aux avant-gardes historiques (vitesse, dynamisme, déconstruction, abstraction…), à partir de l’étude de films de cinéastes majeurs (L’Herbier, Gance, Epstein, Vertov, Eisenstein).