Dans l’UE 4, l’étudiant choisit 1 UE parmi 4 propositions :
> Approfondissement en Histoire de l’art médiéval
> Archéologie
> Autre discipline : Philosophie (ci-dessous)
> Autre discipline : Histoire (ci-dessous)

‣ Philosophie : Problèmes fondamentaux de la philosophie

Steve Lafaurie et Jérôme Diacre

 

24h CM, 14h TD et 10h PPD

Qu’est-ce que l’inconscient ? (Steve Lafaurie)

Pour le psychanalyste l’inconscient désigne ce qui, à l’arrière-plan de la conscience, explique la totalité de notre vie au monde. Mais la compréhension de notre existence mondaine a-t-elle vraiment besoin de l’inconscient pour se faire jour ? Et comment cette hypothèse s’est-elle construite avant de s’imposer à Freud comme une évidence ?
Certes la conscience n’est pas transparente à elle-même, mais cette zone d’ombre n’est pas forcément une instance dont l’interprétation clarifierait, après-coup, notre existence. « La mémoire » augustinienne, « les petites perceptions » leibniziennes, « la volonté » pour Schopenhauer étaient déjà autant de phénomènes échappant à la conscience et qui – sans constituer un inconscient véritable – éclairaient, avant Freud, nos processus de conscience et l’organisation du moi qui en découle.

> Les mardis – 8h30 / 10h30

Bonheur et illusion (Christian Lars)

« Tous les hommes recherchent d’être heureux », écrivait Pascal (Pensées, fragment 148 éd. Lafuma). Cette aspiration serait ainsi constitutive de la nature humaine. Les philosophes antiques l’ont en effet posée comme but même de l’existence humaine, qu’il s’agisse d’un état durable de satisfaction fondé sur la vertu, comme chez Aristote, ou sur l’accord avec la nature, comme chez les Stoïciens. Mais cette quête n’est pas fondamentalement illusoire ? Y a-t-il un sens à chercher un état de bien-être durable dans un monde soumis au changement, à sa souffrance et à la contingence ? Ne s’agit-il pas d’un « idéal, non de la raison, mais de l’imagination », comme le dit Kant : une construction illusoire, qui ne pourrait conduire qu’à la déception, quand ce n’est pas à l’aliénation ? Toutefois, le bonheur ne pourrait-il aussi être, non une fin mais un point e départ objectif et rationnel expliquant entre autres que ce n’est pas parce que nous sommes vertueux que nous devons être heureux, mais parce que nous sommes déjà effectivement heureux que nous pouvons pratiquer la vertu, comme le propose Spinoza à la fin de son Éthique ?

‣ Histoire ancienne et contemporaine           

Delphine Ackermann, Théo Bernard

48h CM

Histoire antique : Institutions politiques du monde grec : la cité (Delphine Ackermann)

L’organisation politique en cités est considérée comme une caractéristique majeure de la civilisation grecque antique, à partir de l’époque archaïque. Par quelques études de cas, fondées sur l’analyse de documents littéraires et épigraphiques, ce cours propose de comprendre le fonctionnement institutionnel des cités grecques, principalement aux époques classique et hellénistique. 

Histoire contemporaine : De la Révolution américaine à la Révolution allemande : 150 ans de révolutions dans le monde (Théo Bernard)

Sans prétendre constituer une histoire générale des phénomènes révolutionnaires, ce cours de douze séances vise à familiariser les étudiants avec les principaux moments révolutionnaires du long XIXe siècle et leur historiographie. Partant des réflexions et analyses des contemporains sans s’empêcher de faire appel aux sciences politiques, une triple perspective d’histoire politique, sociale et culturelle sera particulièrement mobilisée.

Informations complémentaires

Licence 1 – semestre 2 – UE4 au choix

48h – coefficient 2 – 6 ECTS


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