La Mention spéciale du concours photo "Mets en scène ton logo", organisé par l'Université de Poitiers a été attribuée à un étudiant du master Civilisations, Histoire, Patrimoine, pour sa réalisation grandeur nature d'un graffiti au Confort Moderne.

Tombé par hasard sur le concours photo de l’Université « Mets en scène ton logo », j’ai d’abord eu l’idée de photographier le nouveau logo au milieu de graffitis de Poitiers. Ensuite, j’ai pensé que de réaliser un graffiti grandeur nature à partir du logo de l’université serait encore plus original. La difficulté était de trouver le lieu approprié pour la réalisation de mon graffiti.
Le Confort Moderne m’a paru LE LIEU incontournable pour les étudiants, et pour tout le monde à Poitiers : le Confort, c’est le centre de la vie culturelle de Poitiers (concerts, expositions d’art contemporain, musicothèque, fanzinothèque, murs d’expression libre).
J’avais pris également le logo en photo avec mon téléphone portable pour l’avoir sous la main lorsque je serai devant le mur. J’ai donc commencé par faire un petit dessin au crayon (les lions, le cœur…). J’ai passé deux jours à le faire car je n’avais pas avec moi toutes les couleurs de bombes de peinture. Une fois le graffiti terminé, je voulais que la photo soit encore plus originale : j’ai essayé de faire des cœurs en lightgraff (graffitis à l’aide d’une lampe torche) autour du logo mais cela n’a pas été très concluant. Je suis resté sur une photo plus simple.

Je ne suis pas pour la mise en avant du graffiti dans une optique de communication institutionnelle à destination du grand public. C’est aujourd’hui une véritable mode : la publicité et les grandes galeries l’ont bien compris. Les grandes fresques pour des évènements culturelles et sportifs, comme on peut voir à Poitiers en face de la patinoire, ne sont pas vraiment à mon goût. En fait, ce qui me passionne ce sont les graffitis de writers discrets et talentueux, et l’expression spontanée, car on doit se déplacer pour aller voir ces graffiti ou ces fresques, aussi soignés que sur un mur d’expression libre. Le graffiti sauvage devient d’autant plus intéressant dans une ville où les murs d’expression libre canalisent le mouvement : c’est d’ailleurs sur ce sujet que je travaille en master 2 Espaces, Modèles, Conflits aux époques moderne et contemporaine.

Vincent Gauthier

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