
• Guillaume Saint-Didier, 2017
• Presses Universitaires de Rennes, 360 pages et cédérom
Collection Archéologie et culture
Avec une préface de Nadine Dieudonné-Glad.
Présentation
La sidérurgie a livré de nombreux vestiges archéologiques dans le Poitou ; une quarantaine de sites d’extraction du minerai de fer, et plus de 900 ateliers métallurgiques, identifiables grâce aux tas de scories qu’ils ont laissé (les ferriers), sont recensés sur ce territoire et sur ses marges immédiates. À l’aide d’indices, environ 250 d’entre eux ont été découverts à l’occasion des prospections menées il y a moins de dix ans dans le cadre d’un travail de doctorat.
Les ferriers sont très majoritairement de petites dimensions, ce qui semble témoigner d’une activité sidérurgique plutôt modeste, attestée du IIIe siècle av. J.-C. au XVe siècle. Si la phase de transformation du minerai en métal (la réduction) a livré de nombreux sites, celle de la post-réduction (forgeage) n’a permis d’inventorier que 29 forges connues ou supposées sur l’ensemble du territoire. Des analyses chimiques ont permis d’aborder la question de l’approvisionnement en minerai des ateliers.
Trois sites ont été étudiés de manière plus approfondie ; ils ont été choisis de manière à représenter l’ensemble de la période étudiée et différentes étapes de la chaîne opératoire. Le site de « La Basse-Flotte » à Saint-Cyr (Vienne), avec son unique fourneau de réduction directe à scories piégées (IIIe s. av. J.-C.), constitue le premier. L’atelier métallurgique médiéval de « La Chagnasse » à Viennay (Deux-Sèvres) est le second.
Enfin, la fouille de « La Petite-Ouche 2 » à Rom (Deux-Sèvres), où une activité de forgeage a été reconnue au début de la période romaine, correspond au troisième.
Informations complémentaires
À consulter
> Table des matières et introduction
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