Le mémoire de recherche encadré par un ou deux enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique, rattachés au laboratoire Criham ou à un autre laboratoire de l’université de Poitiers, constitue la production centrale du diplôme universitaire du Master HCP, parcours Histoire de l’art, patrimoine et musées. Il s’articule autour d’un sujet choisi dès la première année et développé sur les deux années d’étude du Master.

À l’issue de la première année, l’étudiant.e doit rédiger un texte de 40 pages environ (ébauche d’introduction, plan, une partie, corpus, bibliographie) qui donnera lieu à une soutenance à mi-parcours. Le mémoire est finalisé en master 2 avec une production écrite de 100-110 pages minimum (sans la bibliographie, les annexes et les illustrations).

La soutenance du mémoire d’étape en première année a lieu à la fin juin, ou exceptionnellement en septembre. La soutenance du mémoire en deuxième année se fera à l’issue du stage, et au plus tard mi-septembre.

Contacts avec le directeur de mémoire

Il revient à l’étudiant.e de tenir son directeur de mémoire régulièrement informé des avancées de ses travaux et des éventuelles difficultés rencontrées.
Lorsqu’un rendez-vous est prévu, il est souhaitable que l’étudiant.e soumette à l’avance des documents à son directeur (problématique, plan, bibliographie, etc.). La fréquence des rendez-vous est à définir au cas par cas avec le directeur de mémoire.

Calendrier de recherche et d’écriture

La réussite du mémoire dépend en partie de la bonne organisation de l’étudiant.e tout au long de l’année. Nous suggérons le calendrier suivant, à préciser avec le directeur de mémoire :

Septembre / novembre : définition du sujet et de la problématique du mémoire ; élaboration de la bibliographie ; travail aux archives (s’il y en a pour la période concernée) ; définition du corpus ; plan provisoire de travail.

• Décembre : confirmation de la problématique, plan intermédiaire et finalisation du corpus.

• Janvier : validation du plan par le directeur et début de la rédaction du mémoire.

• Mi-avril : envoi des éléments rédigés au directeur pour correction.

• 15 juin : dépôt du mémoire et envoi aux membres du jury. La soutenance en septembre sera exceptionnelle et devra être justifiée.

• Dernière semaine de juin / début juillet : soutenance du mémoire d’étape à mi-parcours. À l’issue de la soutenance du mémoire de master 1, une orientation pourra être donnée vers un mémoire de recherche appliquée en master 2. Dans le cas du mémoire de recherche, le sujet est poursuivi en master 2 et peut conduire éventuellement au doctorat. Un stage de deux mois minimum reste obligatoire dans les deux cas.

Déroulement de la soutenance

Master 1

Pendant 10 minutes, l’étudiant présente les résultats de sa recherche, sans produire un résumé du mémoire provisoire. Il doit porter un regard réflexif sur son travail, en évoquant sa méthode de recherche, les limites auxquelles il s’est heurté, les apports de sa recherche et ses éventuelles lacunes. L’utilisation d’un diaporama n’est pas souhaitée. L’étudiant doit se préparer et ne doit pas dépasser le temps qui lui est imparti. Dans un second temps, les membres du jury prennent la parole à tour de rôle pour faire part de leurs remarques et poser des questions au candidat. À l’issue de ces échanges, le jury délibère et annonce sa note au candidat. La soutenance dure approximativement 30 minutes.

Master 2

Le déroulement est identique mais l’étudiant dispose de 15 minutes à l’oral, et la soutenance, qui est publique, dure approximativement 1 heure.

Plagiat

L’étudiant s’engage, lorsqu’il remet son mémoire aux membres du jury, à respecter les règles de l’éthique universitaire : il doit citer toutes ses sources, référencées dans les notes de bas de page et dans la bibliographie. Toute suspicion de plagiat entraîne le recours à un logiciel qui permet d’identifier les sources copiées par l’étudiant. Dans cas de plagiat avéré, la soutenance ne peut avoir lieu et une commission de discipline se réunit pour décider de la sanction la plus appropriée, qui peut aller jusqu’à l’exclusion de l’université et l’impossibilité de s’y réinscrire pendant cinq ans.

Si, au cours de ses recherches, l’étudiant a accès à des données confidentielles (issues d’autres travaux de chercheurs ou de fonds d’archives privés, par exemple), il est tenu d’obtenir les autorisations nécessaires s’il souhaite en faire une utilisation dans le cadre de son mémoire. Dans le cas contraire, il commet un vol intellectuel et s’expose à des sanctions disciplinaires.


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