6e journée d’étude scientifique internationale sur la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, organisée par Vincent Michel, sous l’égide du Laboratoire des trafics des biens culturels (LABTRAC) d’HeRMA et de la MSHS (Axe 4 – Les patrimoines en danger de l’Université de Poitiers, en partenariat avec le Qatar National Library et l’association Terre d’Orient.

• Jeudi 8 décembre 2022 – 9h30 / 17h30

• En présentiel à Poitiers et en visioconférence
Hôtel Fumé – salle des Actes – 8 rue René Descartes – Bât. E15

• La participation à cette journée d’études est obligatoire pour tous les étudiants en Master 1 et 2 du master HCP – parcours Mondes antiques.

• Sur inscription (gratuite et obligatoire)
Ouvert à toutes et tous, dans la limite des places disponibles

• Traduction simultanée en français, anglais et arabe

 

 

Présentation

Il s’agit de réfléchir sur la circulation illicite et le blanchiment des biens culturels principalement archéologiques, issus tant de vols que de pillages, d’origine nationale ou orientale qui se retrouvent sur le marché de l’art et dans les musées. Face à la vulnérabilité des mondes de l’art dans l’acquisition de biens souvent blanchis et difficiles à détecter, il s’agit de croiser les actions des principaux acteurs engagés dans cette lutte, dans le cadre d’un dialogue transversal, concerté et interdisciplinaire, « depuis l’identification des objets à la judiciarisation des affaires ».

Cette journée d’étude rassemblera des chercheurs et des archéologues, des membres d’institutions patrimoniales et de recherche, des enquêteurs, des juristes et des magistrats engagés dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

Cet événement annuel, transversal et pluridisciplinaire, unique en France est organisé sous la forme de communications et de discussions en traduction simultanée (français, anglais et arabe) en présentiel et en distanciel, ouverte sur inscription obligatoire, à la communauté scientifique et universitaire, aux différentes forces d’enquêtes et aux magistrats et aux Hommes de bonne volonté pour une meilleure prise de conscience, mise en réseau et coordination transversale des acteurs locaux, nationaux et internationaux.

 

Présentation

Il s’agit de réfléchir sur la circulation illicite et le blanchiment des biens culturels principalement archéologiques, issus tant de vols que de pillages, d’origine nationale ou orientale qui se retrouvent sur le marché de l’art et dans les musées. Face à la vulnérabilité des mondes de l’art dans l’acquisition de biens souvent blanchis et difficiles à détecter, il s’agit de croiser les actions des principaux acteurs engagés dans cette lutte, dans le cadre d’un dialogue transversal, concerté et interdisciplinaire, « depuis l’identification des objets à la judiciarisation des affaires ».

Cette journée d’étude rassemblera des chercheurs et des archéologues, des membres d’institutions patrimoniales et de recherche, des enquêteurs, des juristes et des magistrats engagés dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

Cet événement annuel, transversal et pluridisciplinaire, unique en France est organisé sous la forme de communications et de discussions en traduction simultanée (français, anglais et arabe) en présentiel et en distanciel, ouverte sur inscription obligatoire, à la communauté scientifique et universitaire, aux différentes forces d’enquêtes et aux magistrats et aux Hommes de bonne volonté pour une meilleure prise de conscience, mise en réseau et coordination transversale des acteurs locaux, nationaux et internationaux.

 

Programme

 

Introduction

• 9h30 – Vincent Michel, HeRMA, Université de Poitiers
Introduction de la journée et lancement du nouveau Laboratoire des trafics (Labtrac)

• 9h35 – Pierre Ouzoulias, Sénateur des Hauts-de-Seine, vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication
Leçon inaugurale

 

I – Approche méthodologique des biens culturels

• 10h – Stéphane Iper, Qatar National Library
La circulation des manuscrits orientaux sur le marché de l’art

• 10h25 – Amr al-Azm, co-directeur du Projet Athar
La circulation et vente des biens culturels sur Facebook – Projet Athar

• 10h50 – Pause

• 11h05 – Morgan Belzic et Camille Blancher, HeRMA et Mission Archéologique Française en Libye
La circulation des biens archéologiques issus de pillages et de vols dans le marché de l’art

• 11h30 – Emily Salaberry-Duhoux, directrice du Musée d’Angoulême – collections d’arts extra-européens, Afrique
La gestion d’une collection d’art extra-occidental : enjeux et problématiques

• 11h55 – Cécile Lantrain, adjointe au chef du bureau du patrimoine archéologique, Ministère de la Culture
La circulation des biens archéologiques mobiliers issus du terrain français

• 12h20 – Axel Kerep, Parcs-Prevision
Le contrôle de la circulation et détection des objets illicites. Applications des nouvelles technologies

• 12h45 – Débat – discussion

 

II – Approche juridique et contentieuse

• 14h15 – en visioconférenceJihane Chedouki, juriste international
La réglementation de la propriété et de la circulation des biens culturels des pays de la zone Afrique du Nord/Proche-Orient

• 14h40 – Marina Schneider, juriste principale et dépositaire des traités Rome, Unidroit, Rome
Un outil juridique indispensable dans la lutte contre la circulation illicite des biens culturels – la Convention d’UNIDROIT de 1995

• 15h05 – Pierre Taugourdeau, Directeur délégué administratif, financier et juridique, Conseil des Ventes Volontaires
Le contrôle du marché de l’art par le Conseil des Ventes Volontaires

• 15h30 – Pause

• 15h45 – Camille Dolé, spécialiste dans l’investigation et la traçabilité du marché de l’art
La recherche de provenance et open source

• 16h10 – Hubert Percie du Sert, chef de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC)
Le contrôle policier de la circulation des biens culturels

• 16h25 – Intervenant, Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED)
L’action de la Douane dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels :

• 16h50 – Sébastien de la Touanne, vice-procureur, Parquet National Financier
Le double blanchiment : liens entre le blanchiment d’argent et le « blanchiment » des œuvres d’arts dans le contexte de trafic de biens culturels

• 17h10 – Débat – discussion

 

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