12e édition des Rencontres du GRIM - Groupe de recherches en iconographie médiévale, coordonnées par Charlotte Denoël (BnF), Isabelle Marchesin (INHA), Anne-Orange Poilpré (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Cécile Voyer (université de Poitiers), en partenariat avec le GRIM et IMAGO (CESCM / université de Poitiers).

• 23 mai 2019 – 10h / 16h30

• Paris, Institut national d’histoire de l’art, salle Giorgio Vasari
Galerie Colbert – 2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits-Champs, 2e arr.

 

Présentation

Le GRIM – Groupe de recherches en iconographie médiévale – est un collectif académique fondé par Christian Heck, qui s’intéresse à l’analyse et l’interprétation des œuvres médiévales ainsi qu’aux corpus et bases d’images qui les rendent possibles. Dorénavant lié à IMAGO et favorisant la prise de parole de jeunes chercheurs, il organise sa 12e journée d’études sur le thème Matérialité, visualité et signification.
Les notions de matérialité et de visualité constituent deux champs de recherche majeurs dans le domaine des sciences humaines et sociales. Centrées autour de l’oeuvre comme artefact et comme chose vue, elles permettent de nouer un riche dialogue entre l’histoire de l’art, l’anthropologie, la culture matérielle et l’histoire des sciences et des techniques. Les interventions poseront la rencontre entre le matériau, le signe et l’image, et rendront compte des méthodes d’analyse engagées dans l’étude.

 

Programme

• 10h – Charlotte Denoël (BnF), Isabelle Marchesin (INHA), Anne-Orange Poilpré (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Cécile Voyer (université de Poitiers)
Introduction

• 10h10 – Francisco Mamani Fuentes (doctorant, École Normale Supérieure-PSL et université de Grenade)
La charpenterie mudéjar : le bois comme support d’un langage symbolique en Espagne

• 10h30 – Audrey Ségard (docteure, université Lille 3)
Focus sur la matérialité des murs, traces de l’intervention humaine et mémoire des hommes. L’exemple de saint Georges au château de Selles de Cambrai (Nord)

• 10h50 – Maria Lesimple (doctorante, université Grenoble-Alpes)
Stratégies dévotionnelles de Marguerite d’Autriche. Le trésor de Brou : reconstitution in situ du trésor légué par Marguerie d’Autriche à sa fondation funéraire

• 11h10 – Discussion et pause

• 11h40 – Virginia Grossi (Master 2, université de Pise-Scuola, Normale Superiore de Pise)
Entre matérialité et iconographie de l’architecture : la rotonde de Saint-Jean à Vigolo Marchese (Plaisance) comme interprétation du modèle du Saint-Sépulcre

• 12h – Amal Azzi (Master 2, université de Nantes)
Une sculpture sans-papiers : approche méthodologique de la matérialité

• 12h20 / 12h45 – Discussion

 

• 14h – Élise Vernerey (doctorante, université de Poitiers)
Exacerber la matière picturale pour faire connaître l’intervalle entre le sensible et le divin. L’exemple du sanctuaire de Saint-Martin de Fenollar

• 14h20 – Cécile Maruéjouls (doctorante, université de Poitiers)
Le corps, le signe et l’image : autour de la console figurative de la Dernière communion de Marie l’Égyptienne (Colmar, musée Unterlinden, v. 1150)

• 14h40 – Emeric Rigault (doctorant, université Toulouse-Jean Jaurès)
La danseuse et la relique. À propos d’un chapiteau roman de la cathédrale de Besançon et des nouvelles pratiques de l’image de saint Jean-Baptiste au tournant des xiie et xiie siècles

• 15h – Discussion et pause

• 15h30 – Melissa Nieto (doctorante, université de Lausanne)
Salvum me fac deus : réflexions sur la matérialité d’un psautier-bréviaire bâlois féminin du xiiie siècle

• 15h50 – Audrey Pennel (docteure, université Bourgogne-Franche-Comté)
Du portrait de Toute Belle à la statue de Pygmalion : l’image du féminin modelé comme support de prière amoureuse, aux xive et xve siècles

• 16h10 – Discussion

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