Emca creadoc 2018

Bousquet Elodie-Choix (5’31)

D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais remis en question le fait qu’un jour, je serais mère. Les péripéties de la vie ont fait que cette certitude a été remise en cause. Aujourd’hui, à bientôt 40 ans, je projette ma vie autrement avec une certaine satisfaction.
Je suis allée interroger des femmes ayant fait le choix de ne pas avoir d’enfant et de fil en aiguille, j’en suis venue à me questionner moi-même, afin de comprendre pourquoi cette décision avait été si difficile à prendre…

Cincurova Sara-Maja (4’15)

Maja, une jeune femme d’origine serbo-croate, raconte son enfance en Yougoslavie pendant la guerre ; son départ vers la Slovaquie, et son parcours inhabituel de réfugiée qui ne veut pas avoir le statut de réfugiée. Elle s’interroge sur la résilience de sa famille et sur l’impact de sa vie sur sa vie d’aujourd’hui.

Ellena Laurence-Tout va bien (4’40)

Deux amies remontent le fil de leurs souvenirs à la rencontre de leurs mères, quelles ont toutes deux perdues d’un cancer.

Girault Anne-Sophie-Lâcher prise (4’49)

Lorsqu’après des années de formation musicale classique, on se retrouve à une session d’improvisation, c’est la panique. Sans partition, on ne sait pas quoi faire…
Il n’y a plus de notes à lire ni de rythme à appliquer : il faut inventer. Se dévoiler.
Raphaëlle, Camille et Juliette confient leurs difficultés et leurs peurs de lâcher prise avec leur instrument.

Godde Locatelli Stéphanie-Le corset (6’14)

Ce documentaire est le portrait d’une femme, Armelle. Dans l’adolescence, elle a porté un corset pour soigner une forte scoliose. Son corps, selon elle, exprimait des choses que l’on a voulu taire en l’enfermant dans une forme destinée à la rendre « normale ». Elle a finalement refusé le corset pour être libre et authentique. Aujourd’hui, elle enseigne le yoga, grâce (ou à cause) de cette particularité physique.

Gomez Natalia-Mu Paya (3″46)

« Une enfance modeste au Congo. Une jeunesse faite de guerre. Une vie d’adulte dans la jungle au Maroc, (puis) dans la rue en Europe, Djaman Flo Nono Bik a été harcelé par les autorités et tiraillé par la faim. Il a vécu vingt ans d’exil et de séparation, loin de sa mère, de sa femme et de ses enfants. Les saveurs et les arômes congolais, seuls remèdes à sa nostalgie, sont les seules choses qui ne lui ont pas été dérobées. Je suis allée le questionner sur ce passé qui se manifeste dans l’assiette: le temps partagé avec sa mère dans la cuisine, les difficiles conditions dans la forêt, et aussi sur la manière qu’il a, aujourd’hui, de se relier à son identité à travers la cuisine. »

Kirnisky Jimmy-C’est que vocal (7’40)

« Marcher dans la rue, croiser un groupe d’adolescents qui est « posé », les saluer, tenter de leur parler. Rentrer en contact avec ces jeunes concitoyens pour les connaitre, effacer l’appréhension de croiser un groupe de jeunes dans la rue à une heure tardive.

Alors comment rentrer en contact avec ces jeunes ? Je tente d’aller à leur rencontre en allant visiter un quartier qui m’est inconnu guidé par l’un de ses jeunes habitants. »

Lambert Bastien-Micro-Contact (5’39)

Comment découvrir le monde lorsque l’on est privé de la vue et de l’ouïe?
Clément explore le monde à travers la peau. Il est sourd-aveugle de naissance. Ses parents, Yannick
et Patricia tentent tous les jours de comprendre ses besoins, ses désirs, ses frustrations, sa joie.
À partir d’une rencontre intime dans leur univers familier, j’interroge leur gestes quotidiens pour
décrypter le langage-toucher qu’ils mettent en place au fur et à mesure des années. Par l’utilisation
d’un micro-contact, je plonge l’auditeur dans l’écoute de l’univers sensible de cet enfant.

Legrand Marie-Rien ne change (4’38)

« Une jeune adulte retrace plusieurs années de sa vie d’enfant à travers des évènements marquants qu’elle a connu aux côtés de son père qui était alcoolique. Une histoire qui vient mettre l’accent sur le cercle vicieux infernal qu’est l’alcoolisme, dans lequel est embarquée toute la famille. Un cercle dont elle n’est jamais sortie et dont elle a même petit à petit perdu espoir de sortir. L’histoire aussi d’un quotidien rythmé par l’alcoolisme, de relations familiales qui se dégradent au fur et à mesure que l’addiction s’installe, de sentiments contradictoires qui découlent de situations que personne n’arrive à gérer.

Pyvka Anne-Sophie-Le papier (5’10)

animation tradigitale projetée

Regnacq Clément-Le Premier Bloc (3’55)

Le black bloc est apparu dans les années 80 en Allemagne de l’Est, il est parfois décrit comme un moment, parfois comme un endroit où des gens se regroupent et se battent pour une cause. Le black bloc n’est pas un parti politique, un syndicat, un mouvement, ni même une organisation. Parfois ils se rajoutent au cortège de tête d’une manifestation, parfois la manifestation n’est composée que d’eux. Ils peuvent être 10 ou 1000. Ils s’habillent en noir, se couvrent le visage, protègent leur corps. Ils taguent les rues, détruisent les banques et les panneaux publicitaires, et n’ont pas peur de la police. Le film raconte le black bloc à travers l’expérience de manifestation d’un jeune membre.

Samperez Bedos Céline-les titounes s’amusent avec leur papa (5’33)

Ce documentaire aborde la perte d’un parent survenue dans l’enfance, au travers d’une histoire familiale. Cette histoire, c’est la mienne. Je la raconte en alternant des interviews de ma soeur et de ma mère. J’ai perdu mon père lorsque j’avais 6 ans, j’en ai aujourd’hui 48. 42 ans plus tard, je me suis intéressée à la persistance de cette histoire et de sa trace dans la mémoire de ceux qui restent. Je n’ai pas de souvenirs de mon père, pourtant je me sens toujours liée à lui. Ma sœur a des souvenirs très précis. Outre ces entretiens récents, ce documentaire redonne voix au mort et ranime l’enfance grâce à une archive sonore familiale.

Voisin Florence-« ICEBERG » (5’09)

Delphine raconte son parcours auprès d’un père souffrant de troubles bipolaires. Elle sera, elle aussi, confrontée à ce diagnostique.

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