Films 2018
– Les 14 films réalisés par les étudiant·es –
Patrick Arnault -Les enfants du fleuve (31 min.)
Les cours d’eau, des plus petits aux plus majestueux sont le lieu d’une errance guidée.
Je pars sur l’eau à la rencontre des enfants du fleuve Charente.
Charlène Biju – En parler (17 min. 25s.)
Regarder les vieilles cassettes de son enfance.
Rigoler.
Pleurer.
Être en colère.
S’interroger sur ce
qu’il en reste aujourd’hui.
Se poser des questions
sur sa relation avec ses parents.
En parler.
Pierre Cassel – Derrière la vitre (16 min. 53s.)
Je ne me souviens plus de la nuit du 13 juillet 2006.
J’avais 13 ans, je vivais à Beyrouth en famille et c’était la première nuit d’une guerre.
Fanny Dujardin – S’il était un pays natal (2 5min. 55s.)
A la recherche des souvenirs dans les lieux de l’enfance et dans des photos retrouvées par hasard,
le film dresse le portrait d’une mère par sa fille.
Devant la caméra, un dialogue se noue pour effleurer
ce qui ne se dit pas, les années perdues, la douleur discrète d’un déracinement.
William Gloria -Sur terre (38 min.)
A travers le quotidien de Patrice, prêtre dans une paroisse rurale, le film dépeint l’Eglise d’aujourd’hui dans ces nombreuses facettes. Parfois engagée, souvent vieillissante.
Dans le quotidien nous pouvons approcher une vie simple basée sur l’engagement et le don de soi. Un film qui questionne la place du sacré. Où se trouve-il dans le trivial du quotidien?
Camille Halperin – Raconter les supernovas (49 min.)
Au mois de février, mon père et moi avons passé une semaine dans notre maison, en Creuse. Une semaine, pour se remémorer l’histoire d’amour des mes grands-parents qui commence en 1939 avec la mobilisation de mon grand-père. Une semaine, où tout commence par une correspondance épistolaire qui fait ressurgir le passé. Une semaine pour que mon père me raconte ce qui s’est raconté et peut être ce qui se racontera, génération après génération.
Jeanne Hervieux -Théodore (27 min.)
Théodore a 17ans. L’enjeu du bac et des relations au lycée comme à l’internat sillonne son quotidien. Pourtant, il s’empare des mots, qu’ils soient d’un autre temps ou engagés à travers une représentation de lui-même empreinte de fragilité.
Clémentine Lathelier L’imparfait du présent (33 min.)
Poitiers, Centre hospitalier universitaire, neuvième étage.
Au sein du service de pédiatrie, Marie prépare sa classe. A quelques pas de là, Fabienne se rend au tableau des admissions. Dans son sillage, une petite valise noire à roulettes contient manuels, cahiers et stylos. Qui viendra à l’école aujourd’hui?
Claire Messager – Dialogues (27 min.)
Je cherche à rencontrer Erika. Nous n’avons pas la même langue. Comment se rencontrer ? La langue peut-elle être une barrière satisfaisante ? Et au-delà de la langue, que pourrait raconter de nous l’expérience ?
Gautier Paille -A cor et à cri (25 min.)
A l’orée de la forêt communale de Mayet, on entend des rires, des cris, des piboles et des cors animés par les corps ; ceux-ci sonnent et résonnent. Chaque journée post dominicale, c’est l’heure de la battue pour les membres de l’association de chasse dite « Marguerite ».
Raphaële Raffort -Deux heures le jeudi (33 min. 03 s.)
Tous les jeudi pendant deux heures, les singulier-e-s danseur-euse-s et acteur-rice-s de la troupe des « mendiants de l’amour » se retrouvent dans le gymnase de la MJC « Rives de Charente ». C’est pour moi l’occasion de filmer la mince frontière entre vie et scène, entre réel et imaginaire, mise en exergue par le travail de création.
Marie Roland – Palinodie (38 min.)
Un jour, je décide de ne plus m’épiler. Suis-je encore une vraie fille si porte une robe et deux centimètres de poils aux pattes? Partant de ce geste à priori anodin, je saisis ma caméra et pars enquêter dans mon cercle familial : quel rapport ont mes proches au genre auquel ils/elles sont assigné-es? Comment ce genre nous est-il représenté et transmis? Comment peut-on le déconstruire pour se sentir plus libre, et être identifié comme individu plutôt que comme femme ou homme?
Pauline Staechelin Géhant La fuite en avant (21 min. 30 s.)
Pauline décide de partir à Saint Jacques de Compostelle avec son ami Matthieu; celui-ci, atteint d’une maladie incurable, réalise de nombreuses randonnées pour tenter d’aller mieux. Pauline, elle, tente d’oublier »l’amour de sa vie », un homme qui l’a rejette et cherche à la manipuler.
Pauline Tiprez L’ordre des choses (18 min.)
Des marchandises qui s’accumulent.
Des corps mis à l’épreuve.
