L’étudiant choisit un enseignement dans une autre discipline : Musicologie, Philosophie, Histoire, Géographie ou Sociologie (5 propositions).

L’épistémologie des sciences humaines (Aurélien Lesueur – 12h CM et 12h TD)

On donnera, dans ce cours, tous les repères indispensables à une compréhension des problèmes soulevés par l’épistémologie des sciences humaines. Si on oppose d’ordinaire les sciences « dures », authentiques théories portant sur la nature, aux sciences humaines dites « molles », c’est pour souligner l’incapacité de ces dernières à se constituer comme de véritables sciences prédictives. Faut-il en conclure qu’elles usurpent le statut même de science ? Pour répondre à cette question, nous étudierons des auteurs de premier plan qui ont cherché à établir les fondements d’une science de l’homme.

> Les mardis, 10h15 / 12h15

^{Bibliographie indicative :
– Dilthey, « Introduction aux sciences de l’esprit », in Critique de la raison historique, Paris, Éditions du Cerf, 1992
– Durkheim, Les règles de la méthode sociologique, Paris, P.U.F., 1967
– Durkheim, Le suicide, Paris, P.U.F., 2019
– S. Mill, Logique, livre VI, trad. Louis Peisse, Paris, Ladrange, 1865
– Popper, La logique de la découverte scientifique, Payot, Paris, 1973
– Weber M., Essais sur la théorie de la science, Paris, Plon, 1965}

 

Causalité et liberté (Alexandra Roux – 12h CM et 12h TD)

Plus qu’une notion, la liberté est un problème. On s’attachera à l’explorer en montrant tout d’abord que cette notion renvoie à une réalité dont l’existence s’avère problématique : on fera alors le point sur son rapport à des notions connexes, celles de causalité, de contingence et de nécessité, de fatalisme et de déterminisme. On verra par ailleurs que sa définition divise les philosophes, ce que l’on précisera en étudiant les différentes manières de concevoir la liberté dans son rapport à la notion de causalité, que ce soit comme puissance, puissance d’agir, pouvoir de choix, pouvoir de transgression, ou comme indépendance, autonomie, maîtrise de soi, création de soi.

> Les mardis, 8h30 / 10h30

^{Bibliographie indispensable :
A. Hatzenberger, La liberté, Paris, Garnier-Flammarion, coll. Corpus}

^{Une bibliographie complète sera fournie au début du semestre.}

L’Occident de la fin de l’Empire romain aux Capétiens : découverte des cadres politiques, sociaux, économiques et culturels. V^e-X^e siècle (Lucie Malbos)
Le V^e siècle marque en Occident la disparition de l’Empire romain : les cadres à la fois politiques et religieux sont redéfinis, dans un contexte de christianisation, et les sociétés occidentales subissent de profondes mutations (également économiques, culturelles). Après avoir abordé l’arrivée des peuples « barbares » en Occident et le règne des Mérovingiens, on étudiera la construction d’un royaume puis empire carolingien, jusqu’à sa disparition et l’arrivée d’une nouvelle dynastie, les Capétiens. Conçues de façon chronologique et thématique, les séances visent à apporter des repères à la fois chronologiques et spatiaux, à présenter le vocabulaire spécifique à l’étude de la période et à en découvrir les grandes problématiques.

L’Europe aux XVI^e, XVII^e et XVIII^e siècles (Fabrice Vigier)
Ce cours s’efforce de donner les grandes caractéristiques du continent européen entre la période de la Renaissance et celle de la fin du Siècle des Lumières. Plusieurs thématiques historiques sont traitées : les relations internationales de 1492 à 1789 ; la démographie et les populations européennes à l’époque moderne ; l’économie en Europe aux XVI^e, XVII^e et XVIII^e siècle ; les sociétés européennes sous l’Ancien Régime ; les réformes protestantes en Europe au XVI^e siècle.

Structure sociale contemporaine (Mathias Lenzi – 24h CM)

Le cours permet d’objectiver, par une approche à la fois quantitative et qualitative, la dynamique des groupes sociaux et classes sociales dans la France contemporaine.

Questions de sociologie (Aurélien Ibrahima Diallo – 24h CM)

Le cours est une première approche de l’analyse de la société française. Les questions souvent abordées dans les médias ou à l’école (par exemple, la question de la reproduction des inégalités et du mérite personnel, la question de l’évolution de la pauvreté, ou autres) seront abordées sous l’angle des connaissances sociologiques.