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L’atelier interdisciplinaire, obligatoire en Master 2, est proposé aux étudiants de Master 1 comme initiation à la recherche. Il est ouvert aux étudiants extérieurs à l’université de Poitiers, aux étudiants de licence et aux auditeurs libres. Les journées sont organisées selon des thématiques qui traduisent ou enrichissent, grâce à des chercheurs invités, les axes scientifiques du laboratoire et leurs outils.
Coordination Pierre-Marie Joris : pierre.marie.joris@univ-poitiers.fr
Les conférences et ateliers se déroulent en salle Crozet du CESCM, excepté la journée du 6 octobre qui se déroule à l’Espace Mendès France et la conférence du soir à la Médiathèque François-Mitterrand.
9h15-12h / Introduction générale
14h-17h15 / Atelier d’ouverture – Poèmes et images : autour d’œuvres carolingiennes et ottoniennes
16h-16h15 : Pause
Pot d’ouverture (Association Janua)
9h30-11h30
14h-16h
16H15
9h45-12h et 14h-17h
Espace Mendès France
Histoire des sciences et des techniques au Moyen Âge
Du coronavirus à la Peste noire : retour(s) sur l’histoire des épidémies
Programme détaillé en fin de billet
18h30 – Médiathèque François-Mitterrand (en partenariat avec l’UFR Lettres & Langues) Cycle des « Rendez-vous du Moyen Âge » L’harmonie de la Création en mots et en images : Le Breviari d’Amor de Matfré Ermengaud de Béziers Valérie FASSEUR (professeur à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3) |
9h30-11h45 / Atelier de clôture
Présentation du colloque de l’après-midi, Soizic ESCURIGNAN (CESCM) et Charles GARCIA (CESCM)
12h – Buffet (sur inscription le lundi 3)
Programme détaillé ICI
9h45-17h00
Du coronavirus à la Peste noire : retour(s) sur l’histoire des épidémies
Au terme des deux années qui viennent de s’écouler, on mesure de mieux en mieux les très nombreux effets et conséquences qu’a eus le surgissement d’une maladie inconnue vite devenue épidémie puis pandémie mondiale. Outre un fort impact sanitaire et un grand nombre de victimes dont des familles entières pleurent encore la fin solitaire, voire l’absence de funérailles, le coronavirus a pris la planète au dépourvu et a suscité toute une gamme d’actions ou de réactions. Celles-ci vont du bouleversement des relations entre les patients et leurs proches à l’enfermement collectif, en passant par l’activation de théories complotistes et les modifications profondes des rapports sociaux et des manières de travailler.Un des effets non négligeables de cette déferlante a été la stimulation de la recherche médicale d’une part, et celle de la pensée philosophique ou historique d’autre part. La volonté de comprendre, de chercher des causes, des précédents, voire des modèles, a remis sur le devant de la scène la peste qui s’abattit cruellement sur l’Occident en 1347-1348.La réflexion à propos de cet épisode de l’histoire n’est pas pour autant achevée et la journée d’études a pour intention de rendre sensible aux étudiants et au public de Mendès-France la possibilité de prendre la Peste noire comme paradigme de la pandémie de Covid, mais aussi d’envisager les difficultés méthodologiques voire les limites d’une telle démarche.
Marilyn NICOUD (Professeur d’Histoire médiévale à l’Université d’Avignon), évoquera pour sa part les réponses des médecins à la peste, en mettant en rapport la littérature médicale du temps avec les attentes sociales et publiques ; elle traitera de l’évolution de ces discours savants au gré des retours et des expériences de la maladie.
Franck COLLARD (Professeur d’Histoire médiévale à l’Université Paris-Nanterre), attentif aux réactions suscitées par les deux pestes médiévales, insistera sur les continuités et les différences d’environnement intellectuel et culturel pour rendre compte des analogies et des dissemblances dans la réception des deux vagues de la maladie par les contemporains.
Joel CHANDELIER (Maître de conférences en Histoire médiévale à l’Université Paris 8) s’intéressera aux débuts de la quarantaine, en se demandant comment, pourquoi et par qui une telle mesure a été prise ; en s’attardant sur l’exemple de Dubrovnik mais aussi sur les autres cas méditerranéens, il tentera de réfléchir aux liens entre politique sanitaire et savoir théorique.
Laurence MOULINIER BROGI (Professeur d’Histoire médiévale à l’Université Lumière Lyon 2) s’interrogera sur l’emploi du terme « épidémie » et sa légitimité. Elle mènera sa réflexion jusqu’au début de l’époque moderne, avec des épisodes de dansomanie ou chorées collectives dont elle questionnera l’appellation d’”épidémies dansantes”.